Comment lutter contre l’isolement social ?

L’isolation sociale et la solitude chronique sont liées à des taux plus élevés de maladies cardiaques, de dépression, de maladies neurodégénératives et même de suicide. Les facteurs de risque sont divers, mais l’impact du sentiment de solitude et surtout d’isolement social tend à être similaire. Des sentiments de tristesse ou des épisodes de dépression ou d’anxiété à la perte de mémoire progressive, au mode de vie sédentaire et à la détérioration physique. C’est pourquoi il est important de s’en inquiéter, surtout lorsqu’on a une personne âgée dans la famille. Voici quelques points importants à savoir à ce sujet.

Quelles sont les conséquences de l’isolement social ?

L’absence de contact social peut avoir de graves conséquences sur la santé physique, mentale et émotionnelle. Sans interaction sociale, les gens deviennent déprimés et en détresse, ce qui peut encore renforcer leur sentiment de solitude, créant ainsi un cercle vicieux difficile à briser. À son tour, une humeur maussade entraîne généralement un statut immunitaire faible et un déficit considérable de stimulation cognitive. C’est-à-dire qu’elle provoque une involution mentale. Pensons qu’en l’absence de vie sociale, une personne perd l’activité mentale que procure l’apprentissage de nouvelles choses, s’informer, parler avec les autres. Ce qui la prédispose, d’une certaine manière, à une détérioration cognitive ou au développement d’une démence. De plus, la solitude et l’isolement social prolongés peuvent conduire à une passivité excessive, ce qui exacerbe la perte des capacités fonctionnelles et exécutives. En d’autres termes, la solitude peut conduire à des situations d’incapacité ou de dépendance prématurée.

Quelles sont les solutions à considérer pour l’isolement social ?

Le vieillissement et le handicap vont au-delà du besoin de soins socio-sanitaires. Une prise en charge psychosociale et émotionnelle est nécessaire pour promouvoir les soins personnels, l’apprentissage tout au long de la vie, la participation sociale ou les loisirs actifs et productifs. Des actions qui réduiraient les chances d’être amené à une solitude non désirée et à un mode de vie sédentaire. Il y a aussi le problème du manque d’environnements adaptés à ses besoins et ses limites, surtout en ce qui concerne les personnes âgées. Il y a des sociétés libérées des préjugés âgistes qui mettent en œuvre une culture gérontologique et offrent plus de services à ce groupe. D’autant plus que la meilleure façon d’éradiquer l’isolement social chez les personnes âgées est de leur offrir un foyer communautaire. C’est-à-dire un endroit où ils se sentent chez eux et où ils peuvent continuer à développer leur vie sociale, quelles que soient leurs limites de santé. Ainsi, les centres pour personnes âgées sont des espaces inclusifs qui remplissent une importante fonction sociale de soutien et d’accompagnement. Des centres qui ont pour mission d’autonomiser les personnes âgées et d’encourager les contacts sociaux de toutes sortes.